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© Autre presse par DR
Un centre d’accueil pour les enfants de la rue dans la commune de Bimbo |
Le monde à célébré hier le 26ème anniversaire de la convention relative aux Droits de l’Enfant. A cette occasion le RJDH a rencontré certains parents et enfants ainsi que le responsable du centre pour la promotion et la défense des droits de l’enfant en République Centrafricaine(CPDE) pour parler de la connaissance et de la mise en application des droits de L’Enfant.
D’après le constat du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme, parmi tous les droits de l’enfant reconnus par la convention, peu seulement sont connus par les parents et les enfants en Centrafrique.
Alain Serge Didima que nous avons rencontré dit reconnaitre les droits de ses enfants « En tant que père je sais que mes enfants en Droit à l’éducation, à la santé, droit vestimentaire, droit alimentaire. Tous ces droits je les applique, je réponds aux besoins de mes enfants par rapport à mes moyens et à mes disponibilités » a- t-il fait savoir.
Inès Kaza mère de foyer se dit fière de satisfaire ses enfants « Les enfants doivent aller à l’école, se faire soigner quand ils sont malades. Ils ont aussi droit à la distraction ».
Pour Koyawé Albertin habitant de sica2, les parents doivent être sensibilisés pour savoir exactement les droits de leurs enfants. « Je ne fais que éduquer mes enfants mais je ne suis pas en total connaissance des droits de l’enfant. Je ne sais pas si l’éducation que leur donne respecte les droits ».
Marcus Ndakou, un enfant que nous avons rencontré dit reconnaitre ses droits. « On m’a mis au monde pour m’entretenir, pour me nourrir, pour me soigner, pour m’envoyer à l’école dans le cas contraire, je suis en droit de traduire mes parents devant la justice même si cette pratique est rare en RCA.
Selon Rémy Djamous responsable du centre pour la promotion et la défense des droits de l’enfant en République Centrafricaine, la protection des Droits de l’enfant relève de la compétence de l’Etat centrafricain qui a ratifié la convention et les organisations sont là pour les accompagner. « Au niveau de notre organisation, nous écoutons les enfants, nous allons au secours de ceux qui sont victimes des cas de violations de leurs droits, nous les accompagnons juridiquement et nous sensibilisons les parents ».
Pour ce dernier, c’est la non sensibilisation auprès des parents qui met en mal l’application de cette convention en RCA.
Plusieurs manifestions par rapport à cette célébration ont été organisées hier dans la capitale centrafricaine ainsi que dans les provinces.
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