L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition, AFDT s’inscrit contre l’accord politique signé par la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendantes », relatif à une « 3ème Transition. Elle jette son dévolu sur une extension technique de la transition. La position est exprimée dans une déclaration signée de Me Nicolas Tiangaye et intervient cinq jours avant la tenue du Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEEAC qui se penchera également sur la question d’une probable prolongation de la transition.
Selon les termes de la déclaration, « L’AFDT informe l’opinion nationale et internationale qu’elle n’est nullement concernée par « l’accord politique » du 13 novembre 2015 de la « Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendantes », relatif à une « 3ème Transition » d’une durée de 18 mois ».
L’extension technique de la transition à laquelle l’AFDT donne son assentiment, peut se fonder sur «des opportunités juridiques offertes par la Charte Constitutionnelle de Transition », en prenant en compte « la volonté du peuple » centrafricain. L’AFDT souhaite que cette extension se fasse « sous l’égide de la communauté internationale ».
Sur initiative de la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques, les forces vives de la nation et certains représentants des groupes armés ont signé le 13 novembre à l’hôtel Ledger un « accord politique de sortie de crise ». Le document signé prévoit une troisième transition, d’une durée de 18 mois en Centrafrique. L’accord a été dénoncé par le gouvernement de transition et la présidence de la République.