Les militaires de RDC pourraient prochainement quitter la Centrafrique. Actuellement, environ 400 militaires originaires du pays participent à la Minusca, la mission de maintien de la paix en RCA. Plusieurs éléments de ce contingent font l’objet d’accusations de viols ou d’abus sexuels. Dans sa politique de réaction aux scandales sexuels à répétition qui éclaboussent leur mission, l’ONU a décidé de ne pas renouveler ce contingent lors de la rotation qui est sur le point de s’opérer. Une information qui a provoqué de vives réactions chez les autorités congolaises. Le porte-parole du gouvernement congolais a convoqué une conférence de presse pour démentir ce qu’il qualifie de « fausses informations ».
RFI avait parlé d’un coup de fil entre le secrétaire général de l’ONU et le président Kabila au cours duquel la question du non renouvellement du contingent congolais aurait été abordée. C’est faux, rétorque Lambert Mendé qui dément également les accusations d’abus sexuels commis par des militaires congolais. Ces allégations sont fausses et non avérées, assure le ministre de la Communication.
Lambert Mendé met en cause l’un de ceux qui au sein de la mission de l’ONU en Centrafrique aurait mené cette enquête, l’accusant de « solidarité mal placée » suite à l’expulsion de Scott Campbell, l’ex-chef du bureau conjoint des droits de l’homme de l’ONU au Congo.
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