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© Autre presse par DR
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Le Collège d’enseignement secondaire de Damara érigé en lycée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2015, a ouvert ses portes officiellement le 20 novembre 2015 en présence des autorités locales à Damara. Ce lycée va accueillir les élèves des préfectures de Damara et Bogangolo.
Deux bâtiments de 3 classes chacun, construits par un projet de la Banque mondiale en 1987 abriteront ce nouveau lycée. De la 6e en Terminale, on compte 8 sections pour 316 élèves dont 20 en Terminal A4’. Le personnel administratif et le corps professoral sont à leur poste respectif. Malgré l’engouement des élèves et des professeurs, ce lycée exprime des besoins urgents.
Apollinaire Ngbarani, proviseur du lycée de Damara confirme l’ouverture officielle de cet établissement. « Nous venons d’ouvrir une classe de terminale et donc, il nous faut des tables bancs. Nous avons des problèmes de salle de classe parce que les évènements ont fait que les portes ont été endommagées, ajouter à cela, le problème des chaises pour les professeurs et des bureaux. C’est un lycée, il est utile de changer toutes les structures », a noté le proviseur du lycée de Damara.
Albert Mandata, président de l’APE du lycée de Damara a lancé un cri d’alarme aux personnes de bonne foi de voler « la cotisation des parents d’élèves qui est de 1000 FCFA par élève pour permettre au fonctionnement du lycée est souhaitée. Nous tendons aussi la main aux ressortissants de Damara qui sont à Bangui, et ailleurs, à tous les candidats aux élections législatives de la circonscription de Damara de soutenir ce nouvel établissement », a-t-il lancé.
Mme Chour, née Geneviève Gbadin, sous préfète de Damara a mis un accent particulier sur la scolarisation des enfants et surtout des filles.
Cette dernière à demandé aux chefs des quartiers de veiller à la protection de cet édifice public. Car selon elle, l’érection du collège d’enseignement secondaire de Damara en lycée permettra de freiner le taux de la déperdition scolaire des élèves du 2nd cycle qui, orientés à Bangui, ne parviennent pas à se rendre à Bangui ou ailleurs pour poursuivre leurs études.
La ville de Damara fait partie des villes les plus secouées par les violences dues à la crise.
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