Lors de son premier déplacement sur le continent africain, du 25 au 30 novembre 2015, le Pape François renouvellera son appel à ne pas utiliser le nom de Dieu pour justifier la violence
Au Kenya, le Saint-Père aura devant les yeux et dans le cœur les images épouvantables des 147 étudiants tués il y a quelques mois dans l’attaque menée par les islamistes somaliens chebab contre l’Université de Garissa. Aujourd’hui, souligne le cardinal Pietro Parolin, les religions doivent trouver un moyen de collaborer afin d’aider l’humanité à devenir toujours plus fraternelle et solidaire; cela surtout à travers le dialogue interreligieux.
Ce premier voyage du Pape François sur le continent africain sera aussi dominé par des thèmes présents dans l’encyclique Laudato Si’ sur l’écologie humaine. À savoir l’importance de lutter contre la pauvreté, contre l’exclusion, d’assurer à toute la population une vie digne.
En République centrafricaine, le Souverain Pontife encouragera à soigner les blessures et à dépasser les divisons. Un message pour les Centrafricains, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à les aider à dépasser ce moment de crise, les ONG et les différents organismes de la communauté internationale.
Sur place les préparatifs vont bon train. Le père Serge Ikaga, directeur du séminaire Saint-Paul, président de la commission liturgique pour la préparation de la visite du Pape François en Centrafrique, est interrogé par Albert Mianzoukouta