Le président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a présidé mercredi à Libreville, l’ouverture du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la région consacré à la préoccupante situation politico-militaire en République Centrafricaine.
Deux chefs d’Etats participent à la rencontre. Il s’agit de Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba. Les présidents de Guinée Equatoriale, Centrafrique, Cameroun, Tchad, République démocratique du Congo, Angola et Sao Tome & Principe se sont fait représentés.
"Il nous faut valider le nouveau calendrier électoral proposé par les autorités centrafricaines", a déclaré le président gabonais dans son discours d’ouverture.
La rencontre de Libreville doit également "boucler le budget électoral qui accuse un déficit de 3,630 millions de dollars", a ajouté Ali Bongo Ondimba, qui a également souhaité l’adhésion de toutes les parties prenantes au processus de sortie de crise.
"A nos frères et soeurs centrafricains nous disons donc courage, car l’heure est grave", a dit d’une voix grave le chef de l’Etat gabonais qui a dénoncé la flambée de violences à Bangui.
Le sommet se tient à huis clos. Il doit prendre fin en début de soirée. F