Selon un rapport des Nations unies, des personnes accusées de sorcellerie sont enlevées, brûlées et enterrées vivantes par des rebelles anti-balaka dans certaines parties de la Centrafrique.
Ce document, que la fondation Thomson Reuters a pu consulter en exclusivité, « contient des photos très explicites des victimes attachées à des poteaux en bois qu’on approche du feu ainsi que des torses carbonisés des suppliciés », explique l’agence de presse.
Elles documentent des tortures ayant eu lieu, selon le rapport, entre décembre 2014 et début 2015, et ayant été ordonnées par des dirigeants de milices anti-balaka, qui utiliseraient la sorcellerie à des fins d’intimidation, d’extorsion de fonds et d’exercice de l’autorité dans les zones de non droit.
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