Le collectif d’avocats de l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé s’est indigné mercredi du fait que l’enregistrement controversé commenté dans la presse, présenté comme une « pièce maîtresse » contre leur client écroué pour « haute trahison », ne figure pas dans la procédure.
« Chacun comprendra l’anomalie exceptionnelle que constitue le fait (…) que l’élément présenté comme étant l’élément essentiel à charge, puisse être commenté au plus haut niveau des autorités ainsi que par les médias, sans qu’il ne se soit trouvé ni hier, ni aujourd’hui, dans le seul lieu où il méritait d’être, c’est-à-dire le dossier de procédure », écrivent les avocats de Djibrill Bassolé, dans un communiqué.
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