Le camp de déplacés de Mpoko, au bout de la piste de l'aéroport de Bangui, pourrait bien être une étape de la visite du pape en Centrafrique. Le nombre de déplacés dans ce camp a doublé depuis les violences de la fin septembre, qui ont fait des dizaines de morts dans la capitale. Plus de 20 000 personnes y sont réfugiées aujourd'hui et nourrissent de grands espoirs dans ce voyage papal.
Comme près de la moitié des déplacés de Mpoko, Janice, 18 ans, a fui les violences qui ont éclaté fin septembre. « Ils ont incendié toutes nos maisons. Ils nous ont chassé, c’est pour ça que nous sommes ici, témoigne-t-elle. C’était le 26 septembre, on était avec la famille, nos grands-frères, nos mamans. On a perdu notre père. On est toute la famille ici. Nous sommes arrivés et nous avons construits notre hutte ici pour dormir. »
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