Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a expliqué à la presse, vendredi, lors d’une rencontre de restitution du sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Libreville consacré à la RCA, que la prolongation du mandat de la transition est une conséquence du calendrier électoral fixé par l’Autorité nationale des élections.
M. Kamoun a précisé que les dates arrêtées pour les élections générales dans le pays n'ont pas été pas modifiées lors de ce sommet extraordinaire de la CEEAC.
Ainsi le referendum constitutionnel aura lieu le 13 décembre, le 27 du même mois seront organisés les premiers tours des scrutins groupés que sont les législatives et présidentielle et le 31 janvier 2016 interviendront le second tour de ces scrutins.
Pour le Premier ministre, la prolongation du mandat de la transition jusqu'au 31 mars permettra aux autorités de la transition de bien organiser les élections dans la sérénité vu que le second tour des législatives est organisé le 31 janvier 2016.
Selon Mahamat Kamoun, les difficultés dans l'organisation des élections, le traitement des contentieux électoraux et leur proclamation par la Cour constitutionnelle ont contribué à fixer la fin de la transition au mois de mars, puisque les organes qui ont la charge de l'organisation des scrutins doivent disposer du temps pour un faire un travail qui sera accepté par tous les acteurs politiques en Centrafrique.