Le pape François est arrivé dimanche matin à Bangui, en provenance de Kampala, pour la troisième étape de sa tournée africaine dans un pays en proie à des violences intercommunautaires
Le Pape François est arrivé dimanche 29 décembre à Bangui pour une visite de deux jours dans la capitale de la Centrafrique encore en proie à des affrontements violents entre miliciens Séléka (majoritairement musulmans) et anti-Balaka (chrétiens). Il a été accueilli à l’aéroport par la présidente de transition Catherine Samba Panza et des milliers de fidèles.
Cette visite se fait sous haute tension en raison des risques pour la sécurité du souverain pontife. Les services secrets français lui avaient déconseillé de visiter plusieurs lieux à risques. Les Casques bleus (10 900 hommes au total à travers le pays), le contingent militaire français (900) et la police centrafricaine ont été mobilisés pour quadriller Bangui.
Une « porte sainte » avant le Jubilé
François doit ouvrir dans la cathédrale de Bangui une "porte sainte", un geste symbolique, dix jours avant l’ouverture du Jubilé qui doit être inauguré le 8 décembre à Rome. Il dira ensuite une messe et avant lancer une veillée de prière sur le parvis de la cathédrale, en confessant quelques jeunes.
Auparavant, il devra avoir effectué une visite de courtoisie à la présidente de transition Catherine Samba-Panza, visité un centre de réfugiés, rencontré la classe dirigeante et le corps diplomatique, réuni les évêques, et discuté avec les communautés protestantes.