Dimanche 29 novembre le pape François s’est rendu dans le camp de déplacés de la paroisse Saint-Sauveur. En deux mois, leur nombre a quasiment doublé dans la capitale et ce sont donc presque un million de personnes qui ont dû fuir leurs maisons depuis le début du conflit, soit le quart de la population du pays.
« Paix durable en RCA. Sécurisation des quartiers, retour des déplacés » ou encore « Désarmement des forces armées. » Les bannières qui ornent les murs du camp de déplacés de Saint-Sauveur à Bangui apparaissent comme autant de doléances, que les habitants du camp ne se sont pas encore vu accorder.
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Au pied de l’un de ces slogans est assise une femme d’une soixantaine d’années, les jambes paralysées, maculée de terre. Arrivée fin septembre ou début octobre (elle « ne compte plus les jours »), elle profite de quelques instants de tranquillité. Comme tout le monde, elle attend un invité de marque : le pape.
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