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© RFI par Siegfried Modola
Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président du CNT |
Les centrafricains n’ont toujours pas des cartes d’électeurs à moins de 9 jours du vote du referendum sur la nouvelle constitution sensé ouvrir le bal des grandes échéances à venir. Alors qu’ils sont appelés à un vote référendaire le 13 décembre, leurs représentants provisoires ou les conseillers nationaux vont décider aujourd’hui sur le maintien des photos sur les cartes d’électeurs ou leur annulation pour des raisons techniques selon l’ANE.
Justifiant sa position par des raisons techniques même si les informaticiens affirment qu’apposer des photos sur les cartes d’électeurs ne relèvent pas d’un miracle, l’Agence Nationale des Élections a défrayé la chronique en annonçant il y ’a quelques jours son incapacité à fournir des cartes d’électeurs avec photos aux citoyens centrafricains et ce, à quelques jours des échéances cruciales pour l’avenir de la RCA.
Cette nouvelle avait déclenché le courroux de plusieurs partis et des responsables politiques centrafricains. En dehors du MLPC, du PARC, du PUR et de plusieurs partis politiques qui ont opposé une fin de non-recevoir à cette mesure jugée risquée pour la transparence des scrutins, il y a les naïrobistes et les partisans de la troisième transition qui sont contre l’éventualité d’avoir des cartes d’électeurs sans photos.
En tenant compte de l’ensemble des contestataires de cette mesure, on devrait numériquement assister à un vote rejet des parlementaires centrafricains. Mais comme l’appât du gain facile, les marchandages et les pratiques mafieuses ont toujours pris le dessus sur les questions d’intérêt général au cours de cette transition chancelante, l’on ne sera pas étonné que cette institution rejoigne la position ambiguë de l’ANE à travers ce vote (Affaire à suivre).
Wilfried Maurice SEBIRO
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