Ce vendredi s’ouvre à Johannesburg le 6e sommet Chine-Afrique. Sans remonter à la dynastie des Ming et cette année 1418 où l’amiral Zheng He, à la tête de la flotte impériale forte de plus de 200 bateaux, débarqua sur les côtes de Tanzanie, du Kenya et de Somalie, les relations entre la Chine et le continent africain ne datent pas des années 1990-2000. C’est une vieille histoire qui s’écrit en deux temps : celui du politique dès 1949 et de l’économique affirmé à partir des années 1980-1990, avec, comme point d’orgue, le soutien des pays africains à Pékin pour son entrée au Conseil de sécurité le 25 octobre 1971.
« Les relations Chine-Afrique ont débuté dès la création de la Chine populaire en 1949. Pour Pékin, c’est très important, et l’aboutissement de cette démarche sera l’entrée de la Chine au Conseil de sécurité, explique le professeur Chih Chung Wu, professeur de sciences politiques à l’université de Taïpeh. Les années 1950 et 1960 sont marquées par la conférence de Bandung en 1955 et une série de conférences afro-asiatiques qui se tiennent au Caire, à Accra, à Conakry, à Mogadiscio et Winneba. En 1960, Sékou Touré est le premier dirigeant africain à être officiellement invité en Chine. L’année d’après ce sera le Ghanéen Nkrumah. Au seuil de leur indépendance, trois Etats sont en pointe pour leurs relations avec la Chine. Il s’agit du Ghana, de la Guinée et du Mali. »
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