Le président du réseau communautaire pour la protection de l’enfance (RECOPE) Dieudonné Koubet, a brossé un tableau sombre de la fréquentation des enfants sur le site des déplacés de l’aéroport. Il a indiqué que la majorité de ses enfants n’a pas pu reprendre les études cette année.
Le président du réseau communautaire pour la protection de l’enfance (RECOPE) a confié au RJDH que sur 5269 enfants présents sur le site des déplacés de l’aéroport, 68 seulement sont scolarisés. Il a indiqué que 71 dont 30 filles sont associés aux groupes armés. Selon la même source, 86 filles dont l’âge varie entre 13 et 17 ans, sont devenues des mères d’enfants. Selon le président, la situation est la conséquence de la dernière crise qui a occasionné l’occupation des hangars scolaires construits pour l’éducation des enfants.
« La dernière crise a occasionné l’afflux des personnes sur le site de l’aéroport. Les établissements temporaires qui ont été initiés par L’ONG REMOD, sont occupés par ces personnes déplacés. Cette situation a empêché la reprise des activités scolaires », a déploré le président de RECOPE.
Dieudonné Koubet a fait savoir que l’école est un moyen de canaliser les enfants. « Si les enfants déplacés ne vont à l’école, c’est un danger permanent pour la société », a-t-il indiqué.
Les démarches pour la reprise des activités scolaires seraient en train d’être menées avec l’appui de l’ONG REMOD.