En République centrafricaine, le chef de guerre, Nourredine Adam, qui dirige une des plus importantes branches de l'ex-coalition Seleka - les FPRC - a déclaré que lui et ses hommes s'opposeraient à tout déploiement de l'autorité de l'Etat dans la zone qu'il contrôle, c'est à dire une bonne partie de l'est de la Centrafrique. Pour le gouvernement, ces paroles sont une déclaration de guerre.
Nourredine Adam dit accepter « des enseignants et des médecins mais aucun autre fonctionnaire, notamment des gendarmes », avant d’ajouter qu’il s’opposait également « à la tenue d'élections » dans l’ensemble du territoire qu’il contrôle. C’est en substance, le chantage fait au gouvernement. Ce dernier n’a pas tardé à lui répondre. Joint par RFI, Dominique Said Paguindji, porte-parole du gouvernement, considère que ces paroles sont une déclaration de guerre qui vise une partition du pays.
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