En Centrafrique, le référendum constitutionnel est prévu le 13 décembre. Nourredine Adam, chef de guerre de l’ex-coalition Seleka, a annoncé qu’il n’y aurait pas d’élections dans la zone qu’il prétend contrôler, notamment à Kaga Bandoro dans le nord-est de la Centrafrique. Une annonce qui n’inquiète pas outre mesure les autorités en charge des élections.
« Les déclarations de Nourredine sont à prendre avec des pincettes, nous ne voulons pas lui donner plus d’importance qu’il n’en a », confie un diplomate en poste à Bangui. La Minusca de son côté a dévoilé son dispositif visant à encadrer et sécuriser le processus électoral. Plusieurs milliers d’hommes, des patrouilles, des moyens aériens et une présence continue dans certaines villes clefs et dites sensibles, comme à Bambari et à Kaga Bandoro.
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