Le coordonnateur humanitaire en Centrafrique condamne l’attaque du site des déplacés de Ngakobo

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Publié le mercredi 9 decembre 2015 | RJDH-Centrafrique

© Autre presse par DR
Le Coordonnateur humanitaire de l`ONU , Aurélien Agbénonci

Dans un communiqué de presse publié, le samedi 04 décembre 2015, Aurélien Agbénonci, coordonnateur humanitaire en Centrafrique, a condamné fermement l’attaque du site des déplacés de Ngakobo situé à 60 kilomètres de la ville de Bambari. Une attaque qui a fait 8 morts et plusieurs blessés dont un soldat de l’ONU.

Le coordonateur parle d’acte horrible qu’il condamne avec énergie « je ne suis pas seulement triste, mais aussi indigné en apprenant cette attaque visant le camp de déplacés internes de Ngakobo, dans la préfecture de la Ouaka. Cet acte horrible qui a coûté la vie à huit personnes innocentes est en violation flagrante du droit international humanitaire », a-t-il exprimé.

Il a aussi attiré l’attention des belligérants sur la protection de la population civile « je demande à toutes les parties impliquées dans le conflit de cesser de prendre pour cible la population civile. Les civils doivent être protégés en tout temps et par toutes les parties belligérantes. La responsabilité de protéger les civils et de préserver la neutralité et la sécurité des lieux de refuge doit être celle de tous », rappelle le coordonateur.

Le site des déplacés de la ville de Ngakobo a été attaqué par les éléments de l’ex-Séléka le Jeudi 03 décembre dernier aux environs de 16 heures. Le bilan de cette attaque est de 8 morts et plusieurs blessés.

Selon le service de communication du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), « 9 blessés ont été évacués sur Bambari. Parmi eux 5 blessés qui nécessitaient une opération chirurgicale urgente, ont été évacués à l’hôpital communautaire de Bangui ». Le CICR a relevé que « tous les groupes armés, Anti-balaka comme ex-Séleka, ont respecté la mission médicale en facilitant le travail du CICR » dans la région.

Rappelons que quelques jours avant l’attaque du site des déplacés de Ngakobo, celui de Batangafo a subi aussi une attaque de la part des groupes armés