Après l'annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle et le rejet de celle de l'ex-président François Bozizé, des "barricades et des tirs" ont été signalés dans huit quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine.
À quelques jours d’un référendum sur l’adoption d’une nouvelle Constitution, qui aura lieu dimanche 13 décembre en Centrafrique, les tensions se sont ravivées, mardi 8 décembre, dans la capitale Bangui. Des barricades ont été érigées et des tirs ont été entendus dans les rues de la ville après l’annonce des candidatures validées pour le premier tour de la présidentielle, prévu le 27 décembre, et le rejet de celle de l’ancien président François Bozizé.
Selon la Cour constitutionnelle, l’ex-chef d’État ne pourra pas se présenter, car il n’a pas fourni la preuve de son inscription sur les listes électorales. Ce dernier actuellement en exil à Kampala en Ouganda et interdit de voyager en raison de sanctions des Nations unies pour son rôle présumé dans les violences et les tueries intercommunautaires dans son pays.
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