Par cette décision, l'ONG française pourra accéder au dossier en cours d'instruction sur les conditions du rachat par le groupe industriel et minier Areva, en 2006, de l'entreprise minière canadienne, détentrice à l'époque de gisements d’uranium en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud.
Dans l’affaire du rachat controversé du groupe Uramin en 2006, l’ONG Sherpa se constitue partie civile dans la plainte contre Areva pour corruption d’agents publics étrangers, indique l’ONG dans un communiqué le 08 décembre. Ce qui lui donnera accès au dossier en cours d’instruction par le juge français Renaud van Ruymbeke depuis mai 2015.
« C’est la Cour des comptes qui a alerté le procureur, suite à quoi un juge d’instruction a été nommé. Nous nous interrogeons sur la manière avec laquelle des opérations suspectes ont pu échapper à la direction de l’audit et de la conformité du groupe, aux commissaires aux comptes ou à des intermédiaires, conseillers juridiques et fiscaux », indique Laetitia Liebert, la directrice générale de Sherpa interrogée par Jeune Afrique.
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