Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : quand mère Samba-Panza continue de nourrir les généraux séléka
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza
Comment




La présidente de la transition centrafricaine n’a pas seulement délaissé son peuple pour sa mouvance de soutien politique l’AFDT (Alliance des Forces Démocratique de la Transition). Au nom de la paix, mère Cathy gâte également les généraux Séléka depuis son installation au palais présidentiel.

Selon des sources dignes, les anciens généraux de la Séléka continuent de recevoir des appuis financiers de la présidence centrafricaine. Baptisée « SÉCURITÉ », un gestionnaire remonte tous les vendredis une somme importante à la présidence. Ces fonds sont destinés d’après des sources du trésor public que nous avons contactées, à calmer les ex officiers autoproclamés de la Séléka.

Notons que grâce à la vigilance de Dame Cathy, le trésor public n’a jamais suspendu les salaires de ces généraux et anciens dignitaires sanguinaires de la Séléka. Le budget de l’État centrafricain a en effet explosé à l’arrivée de la Séléka et de Michel Djotodia au pouvoir.

Autre élément à apporter à ce triste dossier, des ex dignitaires et généraux autoproclamés Séléka continuent d’occuper gratuitement l’hôtel du centre et gardent par devers eux les voitures de fonction que l’État centrafricain leur avait affectée quand ils étaient ministres.

En baptisant la Haute Volta le Burkina faso «le pays des hommes intègres», les burkinabés n’auraient jamais imaginé que cette nouvelle dénomination allait être un jour justifiée. C’est désormais chose faite. Ils ont réussi en à peine un an à remettre en place les institutions de leur pays après avoir chassé le dictateur Blaise Compaoré.

En Centrafrique le pays de tous les paradoxes, trois ans après le départ de Bozizé, ses anciens opposants et les démembrements de la Séléka au pouvoir, contrôlent moins de 10% du territoire. Pire, au lieu de s’atteler à la reconstruction de la RCA et de penser aux 98% de son peuple qui tirent le diable par la queue, les centrafricains désarmés assistent de marbre au pillage d’anthologie de leur pays et ne savent plus à quel saint se vouer.

Wilfried Maurice SEBIRO
Commentaires


Comment