Le projet de Constitution de la 6e République centrafricaine, soumis à référendum dimanche, prévoit une architecture institutionnelle classique, avec en filigrane des références constantes à la corruption des dirigeants et à la prolifération des bandes armées qui ont abouti à la déliquescence de l'État et à des massacres inter-communautaires.
Si le texte est adopté, dimanche 13 décembre par référendum, la Centrafrique connaîtra son 13e régime politique depuis son indépendance de la France en 1960, illustration d’une instabilité chronique. La Centrafrique a déjà connu cinq Républiques, un Empire et six transitions, après le renversement des pouvoirs établis, parfois eux-mêmes transitoires.
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