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© Autre presse par DR
Catherine Samba panza,chef de l`Etat |
Les masques commencent à tomber sur les raisons qui poussent l’AFDT et ses principaux dirigeants à soutenir mordicus Cathérine Samba-Panza en dépit de son cuisant échec à la tête de la transition centrafricaine.Alors que la présidence de la RCA et le MLPC peinent à démentir un décret nommant Martin Ziguélé le 14 mars 2014 Conseiller spécial avec rang et prérogative de ministre d’État, ce dernier était le 11 décembre dernier l’hôte du président angolais José Edouardo Dos Santos.
« Noutra audiência, também hoje, José Eduardo Dos Santos recebeu Martin Ziguele, na qualidade de enviado especial da Presidente da República Centro-Africana, Catherine Samba-Panza » peut on lire sur la rubrique Actualité de Angola Jornal, le quotidien d’Etat angolais. Ce sous titre se traduit en français par » José Eduardo dos Santos, a reçu Martin Ziguélé , en tant qu’envoyé spécial du Président de la République centrafricaine , Catherine Samba-Panza.
Signalons que la République d’Angola qui échappe totalement au contrôle du ministre des affaires étrangères Samuel Rangba est la chasse gardée de l’ancien premier ministre Nzapayèkè et de la présidente Cathérine Samba-Panza. Le fait d’envoyer à deux semaines de la présidentielle l’ancien premier ministre et candidat Martin Ziguélé représenter l’Etat centrafricain en Angola n’est il pas l’illustration de la proximité entre ces deux leaders centrafricains? CSP et MZ ne doivent ils pas cesser de mentir aux centrafricains sur un supposé contrat de non agression qu’ils ont signé pour assurer l’impunité à cette dernière lorsqu’elle aura quitter le pouvoir? Martin Ziguélé qui va sans doute revenir d’Angola avec des poches pleines tentera t-il de convaincre ses compatriotes qui lui reprochent dans leur majorité sa double complicité avec Djotodia, puis CSP qui ont fabriqué des milliers de Sans Abris? CSP a t-elle enfin tranché pour Ziguélé et renoncé à soutenir son ami et proche de Djotodia, M. Constant Gouyongbia Zèzè?
En attendant d’être à nouveau traité de tous les noms d’oiseaux pour le risque que nous prenons au quotidien pour vous informer, nous vous réaffirmons que nous sommes en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes.
Wilfried Maurice SEBIRO
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