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Centrafrique : la crise affecte le secteur éducatif
Publié le samedi 25 octobre 2014  |  Afriquinfos
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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BANGUI - Les tensions qui minent le pays de la Centrafrique depuis quelques mois portent atteinte aux jeunes apprenants du pays. Le test d’entrée à l’unique lycée technique Sambonga de Bangui, initialement prévu ce jeudi 24 octobre, a été reporté.

Les 123 candidats enregistrés pour la seconde tertiaire, 36 candidats pour la STI, deux candidats pour les employés de comptabilité, 9 candidats pour les employés des services administratif et commercial n’ont pas pu passer leur test d’entrée au lycee technique de Bangui. Ledit concours a été reporté au 08 prochain pour cause d’instabilité du pays, selon le proviseur de l’établissement, Martin Pounouwaka.

Situation qui s’est intensifiée depuis quelques jours dans le pays. Au moins 30 personnes auraient été tuées mardi et mercredi dans une attaque survenue à Yamalé, dans le centre de la Centrafrique, attaque attribuée par une source onusienne à des combattants peuls et des ex-rebelles de la Séléka. En revanche, la direction de l'ex-alliance rebelle de la Séléka a démenti avoir commis l'attaque. Selon elle, aucune attaque armée n'a eu lieu dans cette partie du territoire centrafricain. A 71 km au nord de Bambari, Bakala est une localité enclavée, donc difficile d'accès.

Les ex-rebelles de la Séléka affirment n'y disposer d'aucune position. Malgré ces démentis, les autorités centrafricaines continuent de considérer les ex-Séléka et leurs adversaires des milices anti- Balakas comme un obstacle au retour de la paix. Il y a près d'un mois, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a demandé le retrait de l'ex-rébellion de Bambari ; un appel aussitôt rejeté par ces hommes armés.

Pierrette Amah
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