La guerre en Centrafrique se poursuit. Depuis quelques semaines, un regain de violences sévit dans le pays. Des groupes armés ont repris les combats. Des casques bleus ont même été tués. Après ces deux semaines de violence, la Présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, s’est exprimée le 22 octobre dans une allocution devant le CNT, le Parlement de transition. Elle a annoncé la création d’une brigade d’intervention, pour protéger la population contre les attaques meurtrières répétées.
Mais pour mettre fin à ces violences de manière efficace, en parallèle des négociations politiques, un dialogue de fond est primordial. Dans cette optique, un grand séminaire a été organisé au sein de l’Université de Bangui, et à l’Alliance Française, la semaine dernière. Rassemblant des représentants des communautés chrétienne et musulmane, le but était d’apaiser les tensions, renouer le dialogue, trouver des solutions pour réconcilier la population.
Au cours de trois jours de rencontres consécutives, une délégation de Paris est venue à la rencontre de personnalités locales à Bangui.
Plusieurs tables rondes ont eu lieu à huis clos. Le pasteur Jean-Arnold de Clermont, et Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, le juriste Antoine Garapon, l’historien Jacques Sémelin, mais aussi l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, Françoise Parmentier, présidente de l’association d’intellectuels chrétiens Confrontations étaient présents selon le site d’information Le Journal de Bangui.
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