Le lancement du programme de conservation de la biodiversité pour la sauvegarde des éléphants d’Afrique centrale (PCBAC-SEAC) se tient ce mardi à Bangui au Ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, à travers un atelier dont l’objectif est d’assurer une meilleure appropriation du projet par l’ensemble des acteurs nationaux concernés.
Le PCBAC-SEAC est conçu comme un catalyseur destiné à rendre opérationnels les dispositifs de lutte anti-braconnage en vue de faire face aux menaces qui pèsent sur la faune sauvage en particulier, les éléphants en général.
C'est un moyen d'activation qui se fonde sur le renforcement des capacités des structures et des acteurs de la lutte anti-braconnage, aussi bien national que régional, indique-t-on.
Le directeur de cabinet du ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, Vincent Kongo, a souligné à cette occasion que les chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) ont montré leur engagement à lutter contre le braconnage et le trafic illicite de l'ivoire à travers plusieurs sommets sur la question.
L'éléphant, une espèce emblématique qui fait face à de nombreux défis qui menacent sa survie, est réparti dans 37 pays d'Afrique dont 10 pays de l'Afrique centrale. On craint à terme la disparition de l'espèce dans la région d'Afrique centrale.
Organisée par le ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, cette assise qui regroupe une trentaine d'experts venus de la sous région Afrique Centrale et des Centrafricains, a pour facilitateur M. Pierre Kafando, représentant de WWF en Afrique centrale.
BB/od/APA