Émaillé de violences, le référendum constitutionnel en Centrafrique a été exceptionnellement prolongé lundi dans les zones où le scrutin a été perturbé par des groupes armés.
Dans le quartier musulman et certains arrondissements de Bangui, les votants se rendaient encore aux urnes lundi. Une prolongation du vote sous haute-surveillance : un imposant dispositif militaire des forces internationales (Casques bleus et soldats français de Sangaris) était déployé autour du quartier du PK5.
Et notamment aux abords du bureau de vote de l’école Baya Dombia, visé dimanche par d’ex-rebelles armés opposés au scrutin avec des tirs de mitrailleuse et de roquettes. Des attaques qui ont fait selon la Croix-Rouge centrafricaine cinq morts et une vingtaine de blessés, dont plusieurs dans un état très grave.
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