Le campus Universitaire de Bangui souffre de certains maux. L’occupation anarchique de certaines chambres du campus, la création de certaines activités génératrices de revenus par certains étudiants et le refus de la libération de chambres par d’autres, telle est la situation critique qui prévaut sur le campus Universitaire de Bangui.
Siméon Bengaye, chef de bâtiment sur le campus universitaire de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), a affirmé qu’ils sont abandonnés par les autorités universitaires. « Nous qui sommes sur le campus universitaire, nous sommes délaissés par les autorités administratives. C’est pourquoi, l’anarchie gagne du terrain sur le campus universitaire de Bangui », a-t-il affirmé.
Ce dernier a fait savoir que la majorité des occupants du campus ne bénéficie pas de la bourse d’étude. « La majorité des étudiants qui occupent le campus universitaire vient de l’arrière-pays et vivent dans des conditions lamentables. Donc, il faut créer des activités génératrices de revenus afin de permettre un équilibre de vie. Ajoutant à cela, le paiement d’inscription, l’achat des supports de cour…», a-t-il martelé.
Un chef de bâtiment sous couvert de l’anonymat pointe du doigt le responsable de campus universitaire de Bangui. « Cette situation est due à l’absence visible de chef de service de campus universitaire qui n’est pas présent afin de palper du doigts les réalités du terrain », a-t-il confié.
Contacté, le chef de service de campus universitaire de Bangui M. Jean-Marc Sankati s’est réservé à tout commentaire et a souligné que l’anarchie qui règne sur le campus universitaire ne relève pas de sa compétence. « Car, je travaille dans une hiérarchie», a-t-il lâché.
Selon certaines indiscrétions, l’université de Bangui compte contrôler actuellement une seule cité. Il s’agit de la cité 1, surnommée ‘’Europe’’ qui, depuis la création de l’université de Bangui a fait état de réfection une fois contrairement aux autres campus.