En Centrafrique, les élections présidentielle et législative du 27 décembre prochain focalisent l’attention. Elles concentrent les espoirs de voir ce pays sortir d’une crise qui perdure depuis 20
Les Centrafricains ont fini par se rendre aux urnes le dimanche 13 décembre, pour se prononcer sur une nouvelle constitution censée limiter à deux le nombre de mandat présidentiel, exclure du processus politique des groupes armés (anti-balaka et Seleka), et créer une Haute cour de justice. Le samedi 12 décembre, à la veille du vote, l’invalidation de la candidature de Patrick-Edouard Ngaïssona, un chef anti-balaka, a fait descendre dans la rue des centaines de personnes. Le lendemain, des tirs à l’arme lourde destinés à intimider les votants, ont fait cinq morts et 20 blessés. Ce référendum intervient à quelques encablures des élections présidentielle et législatives devant mettre fin à une transition fragile, installée le 23 janvier 2014 au plus fort de la guerre civile. Le 30 novembre, la Cour constitutionnelle a validé 28 candidatures, parmi lesquelles celles d’Anicet Georges Dologuélé, ex premier ministre et fondateur de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA). Autre figure, Martin Ziguélé, ex Premier ministre d’Ange Félix Patassé, s’appuie lui sur le slogan « Réconciliation, rassemblement, reconstruction » avec le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC). Àgé de 58 ans, figure clé de l’opposition, il est d’ailleurs perçu comme le « candidat de la France » du fait de ses réseaux socialistes.
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