Le groupe d’experts indépendants, mis en place en juin par Ban Ki-moon, a dénoncé jeudi un "échec flagrant de l’ONU" dans la gestion des accusations de viols d’enfants par des soldats français et africains en République centrafricaine.
Dans un rapport d’une centaine de pages, publié le 17 décembre, le groupe de trois experts indépendants, présidé par la juge canadienne Marie Deschamps, fait état de dysfonctionnements au sein de l’ONU, sur place à Bangui ainsi que de la part de hauts responsables à Genève et à New York après la révélation de l’affaire des viols présumés des enfants centrafricains par les soldats français.
« Le résultat final a été un échec flagrant de la part de l’institution à réagir à ces accusations de manière significative », souligne le rapport, ajoutant que « la manière dont des agences de l’ONU ont réagi à ces accusations a été entachée de graves défauts ».
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