L’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité (ANJFAS) a fait le mercredi 16 décembre une descente au centre de santé urbain de Boy-Rabe et le service PTPE de Yapele. L’objectif de cette descente sur terrain est d’évaluer les activités de l’association en matière de lutte contre le VIH/SIDA.
Cette évaluation s’inscrit dans le but d’améliorer les offres de service de l’ANJFAS en matière de mobilisation sociale, de prévention du VIH/SIDA, du dépistage et de la prise en charge des femmes enceintes voire la sensibilisation des jeunes ainsi que les élèves de différents établissements de la capitale centrafricaine.
Ce placement a permis à l’ANJFAS de constater l’effectivité des activités, de collecter des données sur le PTPE. L’organisation a aussi identifié de cas de dysfonctionnement dans des offres et engagé des discutions avec les responsables afin de continuer à développer des interventions de prévention de la Transmission Parents/Enfants du VIH surtout des personnes encore sur les sites des déplacés.
Dr Marie Charlotte Sana-Ifolo à la Direction de lutte contre le VIH/SIDA après la descente au centre de santé urbain de Boy-Rabe et Yapele pense que l’ANJFAS a fait un travail formidable « j’ai une impression positive du travail fait par ANJFAS après la descente au centre de Boy-Rabe et de Yapele. Les responsables de ces centres ont donné leur appréciation par rapport aux femmes qui ne veulent pas aller à la consultation prénatale. Et pour le moment, le nombre des femmes est en hausse», a-t-elle remarqué.
Elle a profité de cette occasion pour demander à l’ANJFAS d’élargir ces champs d’activité. « Dans toute chose, il y a des quoi à améliorer et les équipes ont besoins également d’être renforcées pour permettre de sensibiliser les femmes qui sont admises au sein des structures pour la prise en charge», a estimé Dr. Marie Charlotte Sana-Ifolo.
Pour la responsable du service PTPE au centre de santé urbain de Boy-Rabe, la présence de l’ANJFAS est un soulagement pour les femmes surtout enceintes. « Nous demandons à cette association de mette les moyens à la disposition de ces services afin de pouvoir rechercher les personnes sous traitement perdues de vue dans certains quartiers », a-t-elle souhaité.
Cette mission de supervision a été effectuée en collaboration avec la direction de lutte le VIH/SIDA, au ministère de la santé et la Coordination Nationale du Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA à Bangui.