Le calme semblait revenu dimanche à Bangui, la capitale centrafricaine. Vendredi et samedi, des échanges de tirs avaient opposé les forces internationales à des hommes armés, notamment dans le quartier de Boy Rabe, considéré comme un fief anti-balaka. A l'origine de ces échanges de tirs, une opération de désarmement lancée par la Minusca, en collaboration avec les polices et la gendarmerie locale, ainsi qu'avec la force française de Sangaris. Un mois et demi après son déploiement, la Minusca se dit déterminée à poursuivre ces opérations, avec des résultats pour le moment mitigés.
Cela fait des mois que les habitants de Bangui réclament aux forces internationales des opérations de désarmement. Après les violences qui ont de nouveau paralysé la capitale début octobre, la Minusca semble décidée à occuper le terrain. « La mission est sous forte pression notamment du Conseil de sécurité de l'ONU », confie une source diplomatique. Fouilles de domiciles, perquisitions, saisies d'armes... la méthode a changé et a permis, selon la Minsuca, l'interpellation de plus de 80 personnes depuis la mi-septembre dont 5 au cours de l'opération déclenchée vendredi.
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