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Jean Claude Ngbwa, le secrétaire général de la Conférence Internationale des Marchés d’Assurance (CIMA) |
LIBREVILLE - Le forum annuel des marchés d’assurances de la zone CIMA s’est tenu jeudi et vendredi dernier à Libreville sous la supervision de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF) et de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (FEGASA).
Ce forum, le premier du genre organisé en terre gabonaise avait pour objectif de permettre aux acteurs de proposer des innovations et améliorations dans les assurances.
« Il était très important de se retrouver entre acteurs de la sous régions CIMA que ce soit assureur, réassureur ou courtier pour parler des enjeux des assurances en générale », a déclaré le préésident de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (FEGASA), Bernard Bartoszek.
Les travaux de ces assises se sont articulés autour de trois axes, l’organisation et le développement des marchés des assurances, la distribution de l’assurance, la régulation et la supervision des assurances dans la zone CIMAa.
M. Bartoszek, a relevé que l’assurance est encore perçue, à l’heure actuelle comme étant une taxe alors qu’elle demeure un véritable service qui participe autant à la croissance de l’économie qu’à l’assistance sociale. En ce sens qu’elle est une autre chaîne avant sinistre.
Selon lui, les acteurs du secteur doivent renforcer compétences afin de vulgariser au mieux, les activités des assurances.
S’agissant du développement du marché, le président de la FAGASA, a indiqué qu’aujourd’hui les canaux de distributions ne sont pas seulement les compagnies, se sont également les agences de voyages, les banques, la téléphonie mobile. Ces canaux modernes doivent être mieux générer et optimiser.
« Aujourd’hui, un jeune achète en Europe par internet des produits made Europe, une action qui souhaiterait également mener dans les pays du continent. Une action qui nécessite en outre la collaboration des maisons d’assurances que ce soit en Europe ou en Afrique.
Le défi est donc grand en terme de technologies mais également vis-à-vis de notre clientèle », a-t-il expliqué.
Créé il y a près de quarante (40) ans, le marché gabonais, membre de la Confédération interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) et de la FANAF, est constitué de neuf compagnies et d’une quinzaine de courtiers et agents généraux. Sur ces neuf compagnies, cinq exercent dans les branches couvrant « les dommages aux biens, la responsabilité et les accidents corporels » et trois dans les branches « Vie, décès et capitalisation ».
ERAN/IM
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