Société
Aucune nouvelle d’une douzaine de centrafricains arrêtés à la frontière Centrafricano-camerounaise
Publié le mercredi 5 novembre 2014 | Centrafrique Libre
© Autre presse par DR
Révolte des jeunes centrafricains |
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Révolte des jeunes centrafricains |
Une douzaine de Centrafricains arrêtés entre à la frontière entre la RCA et le Cameroun se trouve encore sous les verrous. Ces Centrafricains ont été arrêtés à la frontière entre la République Centrafricaine et le Cameroun suite à des évènements.Ces jeunes sont de la sous –préfecture de Koui située dans la préfecture de l’Ouham Pendé. Selon des informations en notre possession indiquent que ces jeunes ont été arrêtés suite à des accrochages qui avaient opposé les habitants des villages frontaliers au Camerounais. Une autorité administrative de l’Ouham Pendé a expliqué à Centrafrique Libre que tout est parti de l’assassinat d’un riche commerçant camerounais par des inconnues « l’affaire remonte à trois mois je crois. Il y avait un puissant commerçant camerounais qui traversait du coté centrafricain pour ses activités. Il aurait été tué parce qu’il n’a pas voulu respecter les barrières des Antibalaka. Après cette affaire, il y a eu des attaques de notre coté et c’est comme cela que ces jeunes ont été arrêtés. Pour le moment nous n’avons aucune nouvelle d’eux ».
Les parents de ces jeunes sont inquiets « nous ne savons pas là où on a amené les enfants. Ils les ont ramassés et pour le moment nous ne savons rien. Peut être qu’ils ont été tués mais qu’on nous remette les corps » a confié à Centrafrique Libre un des parents de ces jeunes.
Contactés sur la question, le préfet de l’Ouham Pendé Serge Gabin Nakombo a confirmé la détention de ces jeunes centrafricains du coté de Cameroun. Le préfet a expliqué que son collègue camerounais voudrait libérer les jeunes en sa présence « nous savons qu’il y a des jeunes centrafricains qui ont été arrêtés et amenés de l’autre coté suite à un incident. Mon collègue préfet au niveau de la frontière est disposé à les libérer mais il faut que je sois là. Dans les jours avenir, je ferai tout pour aller de l’autre coté afin de libérer ces jeunes ».
Il n’a pas été possible pour Centrafrique Libre de contacter les autorités camerounaises sur le dossier.
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