Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a promis jeudi d’examiner rapidement les recommandations d’un groupe indépendant d’experts qui a constaté que l’Organisation n’avait pas agi avec « la rapidité, le soin et la sensibilité requis » quand elle a été informée de crimes commis contre des enfants par des soldats pas sous le commandement de l’ONU envoyés en République centrafricaine pour protéger les civils.
« Le rapport décrit une Organisation des Nations Unies qui n’a pas su répondre de façon significative lorsqu’elle a été confrontée à des informations sur des crimes répréhensibles commis à l’encontre d’enfants vulnérables », a dit M. Ban dans une déclaration après avoir reçu le rapport de l’Examen externe indépendant de la réponse des Nations Unies aux allégations d’exploitation et d’abus sexuels en République centrafricaine, qui a été rendu public jeudi.
Le groupe d’experts chargé de cet examen, qui est présidé par Marie Deschamps, ancienne juge à la Cour suprême du Canada, a été établi en juin par le Secrétaire général pour examiner la réponse de l’ONU à ces allégations d’exploitation et d’abus sexuels par des membres de contingents militaires étrangers qui ne se trouvaient pas sous le commandement de l’ONU et pour évaluer l’adéquation des procédures en vigueur.