Centrafrique Libre: Bonjour Madame, présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plait? Et expliquez pourquoi avez-vous baptisé votre association »Les bâtisseurs Centrafricains »
Sandrine Mandane: Bonjour monsieur, je suis Sandrine Eva Euredice MANDANE, Responsable de Suivi et Evaluation à l’association centrafricaine dénommée «Les bâtisseurs Centrafricains». Cette association a été baptisée « Les bâtisseurs Centrafricains » suite au constat fait de l’inconvénient de multiples conflits militaro-politique qu’à subit notre pays surtout la population centrafricaine.
CL:Depuis quand existe votre association et quelles sont les raisons qui vous ont motivées à la mettre en place?
SM: Cette association a vu le jour depuis le mois de mars 2014 sous l’initiative du Professeur Gaston Mandata NGUEREKATA qui est le Président du Conseil d’Administration (PCA). Ce digne fils du pays vivant à l’extérieur du pays s’est vu concerner par la souffrance des siens et afin de contribuer efficacement et pour que cette contribution soit efficiente, a eu cette inspiration de la faire dans une structure bien organisée.
CL: Comment faites-vous pour financer cette association et quel rôle joue le professeur Gaston Mandata N’Guerekata probable candidat à l’élection présidentielle de 2015 ?
Cette association est financée à 95% par le Professeur Gaston Mandata NGUEREKATA en sa qualité du PCA de l’association. Le reste des 5% proviennent de nos contributions mensuelles et des frais de badge qui symbolisent l’engagement personnel de chaque centrafricain à cette nouvelle vision.
CL: Pouvez-vous nous faire un bilan de vos activités?
SM:Depuis sa création, cette association a toujours été aux côtés de la population dans ses moments de détresse en faisant dans un premier temps les activités humanitaires telles que la distribution des médicaments dans les hôpitaux, les vivres et médicaments sur les sites des déplacés, des vivres aux orphelins et personnes de 3è âge dans certains arrondissements de Bangui et ses environs. Depuis cette semaine, nous pénétrons les zones d’insécurité à savoir la préfecture de la Ouaka où une équipe constituée de personnels soignants sont allés prêter main forte aux personnes dans le besoin et une autre va se rendre très bientôt dans d’autres préfectures dont vous saurez dans les semaines à venir.
En second lieu, dans le cadre du relèvement économique précoce de la population, nous organisons des formations dans tous les arrondissements de Bangui, certaines communes de l’Ombella-Mpoko et bientôt dans les préfectures à l’aide de nos éléments déjà formés sur le thème «l’autopromotion économique». De nos jours, les 4è, 5è, 8è arrondissements qui ont suivi nos formations ainsi que ceux de la commune de Bégoua ont reçu de petits financements afin de leur permettre de mettre en exergue ce qu’ils ont appris.
CL:Trouvez-vous normal que les associations comme c’est le cas avec la vôtre, se suppléent au gouvernement pour aller au chevet du peuple?
SM:Notre organisation ne fait que son devoir qui est de voler au secours des personnes en détresse telle la population centrafricaine qui souffre en ce moment. Cela grâce à la volonté de notre PCA qui a un cœur et veut compatir à ses frères et sœurs.
CL: Quelles sont vos perspectives d’avenir?
SM: Un adage dit je cite «apprend à l’enfant à pêcher du poisson que de lui donner tous les jours à manger». «Les Bâtisseurs Centrafricains» se sont fixés des objectifs d’aider le centrafricain à ne pas toujours attendre qu’on lui donne à manger, mais d’en chercher lui-même. Chaque être humain est un dieu y compris le centrafricain, ainsi il est doté d’une compétence naturelle individuelle, à l’aide de cette compétence il doit chercher améliorer sa condition de vie personnelle. Ainsi en le faisant, c’est tout le pays qui sera affecté par les externalités positives de cette nouvelle vision du Professeur Gaston Mandata NGUEREKATA le PCA des Bâtisseurs Centrafricains.
En économie, il est dit que la somme du bien-être individuel constitue le bien-être général. Voilà ce en quoi les Bâtisseurs Centrafricains attendent.
Je vous remercie
Interview réalisée par Wilfried Maurice SEBIRO