Les jeunes ressortissants des villes de provinces, se battent pour tenir le cap durant leur période d’étude à l’université de Bangui. Ils tiennent de petites activités comme la culture maraichère
Ils sont plus nombreux à découvrir cette activité qui leur permet de surmonter les difficultés liées aux études à l’université de Bangui.
Marcelin Dounian Frangodé, étudiant en Master 1 des Lettres Modernes est un jardinier sur le campus universitaire de Bangui. Il explique comment il fait pour surmonter les difficultés "après l’obtention de mon baccalauréat, je me suis inscris au département des Lettres Modernes. Avec l’avènement de la rébellion de la Séléka, mes parents ne m’ont plus soutenu. C’est ainsi que je me suis lancé dans la culture maraichère pour survivre", a-t-il expliqué.
Ce dernier fait savoir qu’il vit grâce à cette activité "c’est grâce à cette culture que j’ai payé mes frais de scolarité. J’ai aussi acheté un ordinateur pour mes travaux de recherche et je me nourri et m’habille", a-t-il ajouté.
Marcelin appelle les autres à persévérer et surtout à se lancer dans cette activité qui, selon lui permet de joindre les deux bouts "comme l’a dit La Fontaine: "La terre est un trésor". Essayez et vous verrez, j’invite les jeunes à ne pas négliger les travaux de la terre. Ici sur le campus, cette activité permet de mieux vivre", a-t-il signifié.
Yanick Franck Kombé, un des clients de Marcelin apprécie les légumes "l’épinard que j’achète ici est de bonne qualité. C’est pourquoi je viens souvent ici", a ajouté Yanick Franck Kombé.
De nombreux étudiants se sont engagés dans les petits métiers entre autres la cordonnerie, le jardinage…