Les sociétés de téléphonie mobile en Centrafrique, Moov, Orange, Telecel et Azur, ont été interpellés par le gouvernement dans le but d’avoir des explications sur la mauvaise qualité de communication dans les provinces, suite aux multiples plaintes des usagers.
Les membres du gouvernement partis battre campagne pour le référendum constitutionnel se sont rendus eux-mêmes de cette situation, lors de leurs déplacements. En effet, en dehors de Bangui, ils ont éprouvé des difficultés pour entrer en communication avec leurs correspondants se trouvant dans la capitale.
Lors de la rencontre qui s'est tenue lundi, l'agence de régulation des télécommunications a exigé aux sociétés de téléphonie mobile de corriger vite ces désagréments qui risquent de porter préjudice à beaucoup de citoyens pendant le processus électoral qui est rentré dans sa phase cruciale avec le scrutin groupé dont le premier tour aura lieu ce 27 décembre.
Cependant, ces sociétés se sont défendues en alléguant le sabotage de leurs installations en provinces par les groupes armés. Non seulement, disent-elles, ces derniers les empêchent de circuler pour réparer leurs installations mais ils leur exigent de payer des rançons.
Le gouvernement a promis d'aider les sociétés de téléphonie à sécuriser leurs installations afin de permettre une bonne organisation du processus électoral en cours dans le pays.
BB/cat/APA