Le personnel de l’armée américaine en Afrique était récemment en visite en Gabon, dans le cadre de la préparation d’une opération de livraison des équipements à l’un de ses partenaires dans la sous-région d’Afrique centrale. Selon l’officier de liaison à Paris, la contribution des Etats-Unis aux efforts pour la recherche de la stabilité en République centrafricaine a commencé en 2014. «Ce qui a commencé comme une simple enquête d’une équipe dans le pays pour trouver une solution à l’écart de capacité logistique du Gabon, est rapidement devenu un test de l’efficacité de nos efforts d’interopérabilité interarmées et inter-institutions aux Etats-Unis», a déclaré Paloma Beausoleil.
Sur le fondement de la résolution 2149 du Conseil de sécurité de l’Onu d’avril 2014, la Minusca a mission de protéger les civils et fournir un soutien au processus de transition en République centrafricaine. Moins d’un mois après que l’attaché de défense des États-Unis au Gabon eut reçu la demande officielle d’aide du gouvernement du Gabon, l’équipe américaine a été en mesure d’établir le dialogue entre les parties prenantes. «L’excellente relation que nous avons favorisée entre les Etats-Unis, au Gabon et nos partenaires français ont contribué à fermer le cercle, permettant à tous les intéressés de s’appuyer sur l’expertise de transport aérien sur le sol français à Libreville et Bangui, pour faciliter ce pont aérien massif», a expliqué Paloma Beausoleil.
Les États-Unis et la France ont ainsi fourni des effectifs militaires à Libreville et Bangui pour aider au chargement-déchargement et au transport du matériel. Le résultat a été le déploiement de plus de 450 000 livres d’équipement et de véhicules pour l’armée gabonaise. «Lorsque les troupes alliées comme le Gabon déploient des capacités militaires en République centrafricaine, c’est une bonne chose pour la stabilité», a déclaré un sergent des forces armées américaines, en charge de la planification. «Mais il y a beaucoup d’étapes dans le processus. Pour générer le transport aérien stratégique, nous transférons des données de charge du français à l’anglais, de métrique à la norme, et nous comptons sur la relation de longue date de la France avec le Gabon pour nous assurer de la fiabilité de l’information», a poursuivi le sergent Iquinette Candler, avant d’ajouter : «Notre mobilité aérienne à travers notre officier de liaison de l’US Air Force, le lieutenant-colonel Michael Sheldon, a été indispensable. Il connaît tous les aspects du processus».