En Centrafrique, les candidats à la présidentielle achevaient leurs campagnes jeudi, alors que le scrutin a été reporté au 30 décembre. Karim Meckassoua était dans dans le nord-est du pays, dans les villes de Ndélé et Birao. Cette région a été fortement perturbée, il y a quelques semaines, par un groupe armé opposé aux élections, emmené par des rebelles affiliés à Nourredine Adam, un ex-chef de guerre de la coalition Séléka.
La pseudo république proclamée par le chef de guerre Nourredine Adam n'aura même pas eu le temps de voir le jour. Le drapeau sitôt hissé il y a quelques semaines a été descendu par l'ONU. Karim Meckassoua, lui, affirme que la démocratie a fini par triompher. « La détermination de la population est telle que les rebelles ont reculé. Le peuple centrafricain en a assez de la rébellion et de la violence », affirme-t-il.
Dans l'assemblée, plusieurs partisans de Nourredine Adam minorent cette revendication de partition du pays. C'était de la provocation, disent-ils, pour que les dirigeants s'intéressent à nous. « On voulait réclamer simplement notre droit. Il y a des problèmes avec les routes, l'école, l'hôpital, l'eau... On voulait dire au gouvernement que nous sommes aussi Centrafricains, c'est pourquoi on a monté le drapeau », explique l'un des « rebelles ».
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