Arrivé à Châteauroux, en provenance de Bangui (Centrafrique), pour préparer un DUT en génie électrique et informatique, Clothaire Waindayen reconnaît avoir éprouvé de profondes difficultés à s'habituer à son nouveau pays : « C'était très dur, au début. Ici, tout était tellement différent de Bangui : les études, la morale, la nourriture. Bref, le mode de vie tout entier. Mais heureusement, maintenant, cela va beaucoup mieux. »
Si, au quotidien, tout se passe donc plutôt bien pour le jeune homme, à Noël, il ressent néanmoins un pincement au cœur. Pour la deuxième année consécutive, il passe les fêtes loin des siens. Une situation d'autant plus dure que la fête de la Nativité a une l'importance, en Centrafrique. « Noël, là-bas, ça se vit. On ne rigole pas avec ça. C'est comme une fête nationale. Les maisons sont ouvertes et tu peux venir te restaurer, si tu le souhaites. Si on a des victuailles, on partage. »
Outre le partage, en quelque sorte l'essence même de la fête, les Centrafricains organisent aussi beaucoup de manifestations autour de Noël : « Chaque église propose des saynètes, des tombolas ou des jeux. C'est très festif et très traditionnel. ».
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