Deux millions de Centrafricains ont commencé à voter mercredi avec un léger retard pour élire leur président de la République et les nouveaux députés de l’Assemblée nationale.
Malgré ce retard, le file des électeurs devant les lieux de vote ne cesse de s’allonger ce qui démontre déjà l’engouement des Centrafricains pour ce vote groupé qu’ils espèrent pouvoir aider à sortir le pays des maux qui l’assaillent suite à la crise qu’il vit depuis de nombreuses années.
Beaucoup de Centrafricains souhaitent qu’avec ce vote, reporté à plusieurs reprises, la paix revienne définitivement dans le pays et que les activités économiques reprennent sur toute l’étendue du territoire permettant la libre circulation des biens et des personnes.
Les électeurs ont le choix entre 30 candidats à la présidence de la république tandis que près de 2000 personnes briguent les 140 sièges à l’Assemblée nationale.
Les opérations de vote vont prendre fin à 17 heures d’Afrique Centrale.
Les anciens Premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé (1999-2001) qui bénéficie du soutien du parti de François Bozizé (dont la candidature a été rejetée) et Martin Ziguélé (2001-2003), comptent parmi les favoris.
Martin Ziguélé a d’ailleurs reçu mardi le soutien des milices chrétiennes "anti-balaka".
Les analystes estiment aussi que l’ancien ministre des Affaires étrangères Karim Meckassoua et Bilal Désiré Nzanga-Kolingba, fils de l’ancien président André Kolingba, pourraient créer la surprise pour se scrutin dont l’éventuel deuxième tour est prévu pour le 31 janvier.
BB/od/APA