La République centrafricaine (RCA) aura en 2016, sauf catastrophe, un président élu. Mais ici, l’homme de l’année 2015 est sans discussion le pape François. Sa visite à Bangui – un mois avant le premier tour des élections présidentielle et législatives de mercredi 30 décembre – a ouvert des brèches dans le mur de haine qui s’est érigé depuis trois ans entre les communautés chrétienne et musulmane.
Lundi, « une caravane de la paix » conduite par l’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, cherchait à donner du corps à l’appel à la réconciliation du pape. Mission du jour : permettre aux musulmans, toujours enclavés dans leur réduit du PK5 (poste kilométrique 5), d’accéder au cimetière du quartier de Boeing.
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