Malgré quelques difficultés enregistrées dans certains bureaux de vote de la ville de Bangui, les élections groupées de ce 30 décembre ont connu une forte participation des électeurs. Catherine Samba Panza, cheffe d’Etat de transition s’est félicitée de la tenue de ce scrutin, qui résulte l’attente de la population.
Les heures d’ouverture ont varié d’un bureau de vote à un autre, suite au retard constaté dans le déploiement des matériels électoraux.
En passant par le 7ème arrondissement, au lycée d’Etat des Rapides, les opérations des élections groupées se sont déroulées avec quelques difficultés entre autres, le manque de certains documents électoraux. Bienvenu-Célestin Ndoson, président du bureau n°2 du lycée d’Etat des rapides déplore le manque des procès verbaux et le registre de vote par dérogation
Le même constat est relevé dans le 6ème arrondissement ou le vote a eu lieu pourtant dans le calme. A la mi-journée, en commençant par l’école Fatima Garçon, Nzagogna et l’école Pétévo, le vote s’est déroulé dans le calme. On constate l’engouement de la population qui attend voter dans ces bureaux de vote.
Quelques difficultés ont été enregistrées dans la deuxième circonscription de cette localité particulièrement à l’école Kangala où le vote a démarré à 11 heures suite à l’arrivée tardive des bulletins de vote des législatives.
« Une confusion a eu lieu. Les bulletins de vote pour les législatives de la 1ère circonscription du 6ème arrondissement ont été retrouvés au bureau de vote de la deuxième circonscription », a expliqué le président du bureau de vote. C’est ce qui a accusé ce retard », a-t-il justifié, avant d’ajouté que « les électeurs de la deuxième circonscription de l’école Kangala sont autorisés à voter seulement la présidentielle et les législatives sont reportées ».
La sécurité dans ces différents centres de vote sont assurées par les forces intérieures avec l’appui des éléments de la Minusca et de la Sangaris.
Dès 06 heures du matin, dans tous les centres du vote où l’équipe du RJDH s’est rendue, les bureaux sont ouverts. L’on a constaté l’engouement devant les bureaux, et également la file d’attente devant les différents bureaux. Les raisons sont : le retard dans le déploiement des matériels électoraux, l’absence des mandats pour certains représentants des candidats.
Assis à l’entré d’un bureau de vote de jardin d’enfants de Yapelé, Jonathan Kogueret patiente sous la chaleur à l’horizon et reste optimiste : « Il est juste midi, nous en avons jusqu’à 18heures. J’entends mon tour », espère-t-il.
Des irrégularités constatées dans certains bureaux de vote
C’est dans le 2è arrondissement que l’on a constaté un certain nombre élevé d’irrégularités. Particulièrement dans les centres de vote de l’ENAM et du centre de santé de Seydou où les bulletins de vote aux législatifs sont arrivés tardivement. En conséquence, c’est vers 10 heures 30 que les opérations électorales ont commencé. Les dispositifs sécuritaires sont néanmoins renforcés. Sous notre vue, les éléments de la police centrafricaine, appuyés par les forces onusiennes assurent la sécurité.
Au km 5, la population vote la présidentielle et les législatives sans incidence. Au centre de vote de l’école Baya-Doumbia, la participation des électeurs est plus élevée de celui du centre de l’école Koudoukou. Quelques irrégularités sont aussi relevées par les électeurs. Certains d’entre eux, leurs cartes sont transférés vers le site des déplacés de M’Poko.
Les observateurs de certains candidats ne sont pas tous présents. Au lieu de 30 représentants des 30 candidats à la présidentielle, 15 seulement sont présents.
Le genre est respecté. L’exemple est que les femmes enceintes et les personnes handicapées ont voté bien avant, après les électeurs valides, a constaté le RJDH.
Le vote s’est déroulé dans le 3e arrondissement au km 5, dans une bonne ambiance. L’heure de la fermeture des bureaux de vote pour ce scrutin est prévue à 16 heures et demi.
Dans presque tout le huitième arrondissement de Bangui, les opérations relatives au vote se sont déroulées sans aucun souci majeur. En dépit de quelques irrégularités constatées, qui sont aussitôt réglées.
Au centre de vote de l’école Galabadja en passant par celui du centre de santé de Gobongo, l’école saint Floris et Saint Tite de Combattant, les choses ont connu un léger retard. Les matériels électoraux n’étaient pas au complet. Le vote a commencé à 10 heures, alors que la plupart des bureaux de vote a démarré à 7 heures.
Le scrutin est placé sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux. La clôture des bureaux de vote est prévue pour 18heure locale. Malgré quelques difficultés rencontrées dans certains bureaux, le vote a eu lieu, ce 30 décembre 2015.
Contrairement au vote référendaire du 13 décembre perturbé par des tirs et qui a connu peu d’engouement, les élections de ce 30 décembre ont mobilisé plus d’électeurs et se sont déroulées sans coup de feu.