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© Autre presse par DR
Les Centrafricains célèbrent le nouvel an dans une ambiance sereine |
Les Centrafricains, contrairement aux trois années de troubles qui ont secoué le pays, accueillent l’année 2016 dans une ambiance sereine. La fête s’est déroulée dans le calme. Beaucoup des centrafricains souhaitent que cette année leur apporte la paix.
Très tôt le matin du Jeudi 31 décembre 2015, les centrafricains se rendaient massivement dans les différents marchés de la place pour s’approvisionner en vivres afin de préparer le jour de la fête. « Je suis venue acheter en grande quantité de viandes avec le gnetum pour la fête de nouvel an », a dit Marceline Sikangba, une ménagère rencontrée au marché de Ouango dans le 7 ème arrondissement de Bangui.
Devant les salons de coiffure, les femmes se bousculent pour se faire tresser. Les débits de boissons sont remplis des réserves pour permettre aux usagers de bien consommer le jour de la fête.
Pendant la nuit du Saint Sylvestre, les enfants sillonnent les différents quartiers du pays pour solliciter de leurs parents un peu d’argent en entamant ce morceau : « Bonne année, bonne année papa, si tu es gentil, donne-moi dix francs ».
John Touhira, un garçon de 14 ans croisé au quartier combattant a fait savoir qu’il est très heureux pour cette journée. « Cela a fait trois ans que je n’ai pas pu profiter de cette fête », se réjouit-t-il.
Les cultes d’action de grâce ont été célébrés dans plusieurs églises et paroisses de la ville de Bangui.
Dès le premier coup de canon à 0 heure, tout le monde se lève pour souhaiter « Bonne année » à leurs proches. « Nous remercions le bon Dieu qui nous a protégé durant toute année 2015 jusqu’en 2016 », ont affirmé certains centrafricains interrogés sur le sujet.
Des habitants de Bangui que l’équipe du RJDH a interrogé soulignent que leurs vœux de l’année 2016 se résument à la paix, à la sécurité, à la réconciliation et au développement du pays, fragilisé par la crise.
Pour cette année, les centrafricains ont célébré la fête de nouvel an dans la quiétude, contrairement aux trois années précédentes marquées par des violences.
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