La chute et le barrage qui font de Boali, une ville touristique, perdent de leur reflet. Après ces trois années de conflit, l’hôtel de chute de la ville se trouve dans un état de délabrement avancé. Un constat fait par le RJDH.
A l’entrée de la concession de cette chute, l’on peut voir de hautes herbes qui envahissent la concession jusqu’au niveau du pont nommé Liane. Plus loin, on constate des paillotes qui sont dans un état de dégradation. Le pont de liane est aussi dégradé.
L’hôtel des chutes de Boali se trouve dans un état délabré et ne dispose ni de fenêtres ni portes.
Assis sur un banc à l’entrée de l’hôtel, William gardien du site, a fait savoir que l’hôtel a été pillé lors des événements en 2012, « quand les ex-Séléka sont passés dans la ville, ils ont tout pris et même enlevé les climatiseurs, les nachos, les portes et les bois de certaines paillotes qui leur servaient de bois de chauffe. Ce qui a fait qu’une partie de la maison de l’hôtel commence à tomber » a-t-il expliqué.
Il a aussi ajouté que les gens ne fréquentent plus depuis plus de trois ans ce lieu, « avant chaque weekend, le site reçoit des visiteurs qui viennent dans la ville. Certaines ONG organisent souvent des séminaires, des conférences débat et autres dans la salle de conférence. Mais actuellement, personne n’a envie de fréquenter les lieux» a-t-il déploré.
Michel Mounet sous-préfet de la ville de Boali, tout en reconnaissant l’état des lieux, a promis relancer les choses après les élections « après ces élections, nous allons entreprendre des démarches pour la relance des activités et la réhabilitation de l’hôtel afin de redorer le blasant de la ville » explique-t-elle avant de souligner qu’il ya ralentissement sur le plan touristique.
Le sous-préfet de la ville de Boali appelle, toutefois le gouvernement ainsi que le nouveau gouvernement qui sera mis en place après les élections, de penser à la réfection de l’hôtel des chutes de Boali.