La zone déclarée sans armes par la Minusca à Kaga-Bandoro dans la préfecture de la Nana-Gribizi, est respectée par les groupes armés non conventionnels dans la région. Cependant, selon une source locale, l’autorité de l’Etat dans ladite préfecture n’est pas toujours effective.
Selon une source jointe au téléphone ce lundi 04 janvier par le RJDH, c’est après la déclaration de la Minusca au sujet de la ville sans armes que des hommes armés non conventionnels ne se promènent plus avec les armes ni en tenue militaire dans la ville de Kaga-Bandoro.
« Sauf, ceux qui sont reconnus par la Minusca dans le cadre du pré-DDR, que l’on constate qu’ils sont de fois en tenue militaire ou sur les barrières afin de chercher de moyens pour leur permettre de subvenir à leurs besoins», a confirmé cette source.
En ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat dans la localité, cette source a témoigné que ces institutions étatiques tardent à venir dans la zone. « Deux (2) services administratifs seulement fonctionnaient dans la ville de Kaga-Bandoro à savoir, la santé et l’éducation. Les autres services, tels que la finance, l’agriculture, l’élevage, la sécurité ne sont pas visibles dans la Nana-Gribizi en générale et en particulier la ville de Kaga-Bandoro», a ajouté la même source.
Suite aux tentatives de boycotte du referendum constitutionnel et des élections par les hommes de Noureddine Adam de l’ex coalition Séléka à Kaga-Bandoro, la Minusca avait déclaré cette ville « zone sans arme », lors du passage du représentant spécial du Secrétaire Général des Nations-Unis en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga.