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Les enterrements anarchiques dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui décrié par les autorités locales
Publié le mercredi 6 janvier 2016  |  RJDH-Centrafrique
Rouverture
© Autre presse par DR
Rouverture de cimetière des musulmans à Boeing, un signe de vivre ensemble, selon la population
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L’enterrement anarchique des corps dans les 3èmes et 5ème arrondissements de Bangui, EST condamné par les autorités locales. Cette pratique se fait dans les concessions de l’église Saint-Mathias située dans le 3ème et la mosquée de Ngou-ciment, dans le 5ème.

Atahirou Bala Dodo, Maire du 3ème arrondissement de Bangui regrette l’inhumation des cadavres dans la concession de l’église Saint-Mathias. « Je ne connais pas la personne qui a donné l’ordre à la population du troisième arrondissement d’enterrer les corps dans la concession de l’église Catholique Saint-Mathias. Je sais que depuis l’évènement des du 5 décembre 2013, la route du cimetière réservé à la communauté musulmane est barrée par les Anti-Balaka. C’est ainsi que certaines personnes malintentionnées inhument les cadavres dans les concessions privées », a-t-il noté.

Ce dernier a annoncé qu’il convoquera une réunion extraordinaire avec les imams afin de les informer sur la réouverture du cimetière de la communauté musulmane. « Je vais convoquer une réunion extraordinaire avec les imams afin de les informer de la réouverture de la route menant au cimetière réservé à la communauté musulmane », a fait savoir le maire du 3ème arrondissement.

Le même constat est fait à la mosquée de Ngou-ciment dans le 5ème où des corps ont été inhumés. Contacté, un responsable de la mairie du 5ème arrondissement de Bangui sous couvert de l’anonymat, a souligné que la sécurité reste encore volatile dans ce secteur et les autorités locales n’ont pas encore le pouvoir de réprimer ce comportement. Cette autorité dit regretter cette situation. « Nous regrettons cet acte. Comme la sécurité reste encore volatile dans ce secteur, les autorités locales feront tout pour arrêter ce phénomène qui risque de gagner le secteur », a-t-elle dit.

Le phénomène d’enterrement anarchique s’est accentué à Bangui depuis décembre 2013.
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