A 16H 20 mn, l'Autorité Nationale des Elections (ANE) a publié de nouveaux résultats partiels et provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2015. 53 % des procès verbaux sont saisis et consolidés par l'ANE pour une taux de participations de 72 %.
Les résultats du Bamingui-Bangoran ont été traités à 77 %, de Bangui à 81 %, de la Basse Kotto à 2 %, l'extérieur à 15 %, du Haut-Mbomou à 88 %, de la Haute Kotto à 87 %, de la Kémo à 93 %, de la Lobaye à 81 %, de la Mambéré Kadéï à 0 %, du Mbomou à 61 %; de la Nana Gribizi à 79 %, de la Nana-Mambéré à 76 %, de l'Ombella Mpoko à 89 %, de la Ouaka à 54 %, de l'Ouham à 23 %, de l'Ouham-Pendé à 31 %, de la Sangha-Mbaéré à 86 %et de la Vakaga à 51 %.
Anicet Georges Dologuélé : 179.236 / Laurent Gomina Pampali : 4.508
Faustin Archange Touadéra : 178.483 / Ngouyongbia Kongba Zeze : 3.671
Jean Michel Madaba : 25.911 / Mathias Barthélémy Morouba : 3.380
Martin Ziguélé : 70.883 / Jean Willibiro Sacko : 8.235
Charles Armel Doubane : 31.504 / Théodore Kapou : 10.888
Fidèle Gouandjika : 9.581 / Emile Raymond Gros Nakombo : 2.293
Désiré Bilal Nzanga Kolingba : 76.109 / Xavier Sylvestre Yangongo : 5.293
Sylvain Eugène Patassé Ngakoutou : 12.144 / Théophile Sony Colé : 3.028
Cyriaque Gonda : 4.105 / Ange Maxime Kazagui : 2.098
Guy Roger Moskit : 6.510 / Olivier Emmanuel Gabirault : 999
Timoléon Mbaïkoua : 5.262 / Stanislas Moussa Kembe : 1.505
Régina Konzi Mongo : 4.479 / Jean Baptiste Koba : 1.507
Gaston Mandata Nguérékata : 11.739 / Jean Serge Bokassa : 70.687
Abdou Karim Meckassoua : 18.156 / Marcel Dimassé : 6.031
Jean Barkès Ngombé Kette : 14.615 / Joseph Yakité : 4.329
Au 4e jour de la publication des résultats partiels et provisoires de la présidentielle, l'Autorité Nationale des Elections (ANE) est à la moitié des résultats générés à 12h 25mn. Le rapporteur général de l'ANE, Rufin Julius Ngoadé Baba, précise que c'est « une moyenne de 50 %, c'est-à-dire la moitié des procès-verbaux du vote des centrafricains a déjà été traitée et consolidée ».
Les résultats du Bamingui-Bangoran ont été traités à 77 %, de Bangui à 81 %, de la Basse Kotto à 0 %, l'extérieur à 15 %, du Haut-Mbomou à 88%, de la Haute Kotto à 87 %, de la Kémo à 93 %, de la Lobaye à 81 %, de la Mambéré Kadéï à 0 %, du Mbomou à 61 %; de la Nana Gribizi à 79 %, de la Nana-Mambéré à 76 %, de l'Ombella Mpoko à 89 %, de la Ouaka à 45 %, de l'Ouham à 14 %, de l'Ouham-Pendé à 19 %, de la Sangha-Mbaéré à 86 % et de la Vakaga à 51 %.
Anicet Georges Dologuélé : 166.663 / Laurent Gomina Pampali : 4.429
Faustin Archange Touadéra : 166.934 / Ngouyongbia Kongba Zeze : 3.355
Jean Michel Madaba : 25.504 / Mathias Barthélémy Morouba : 3.321
Martin Ziguélé : 55.810 / Jean Willibiro Sacko : 8.180
Charles Armel Doubane : 31.181 / Théodore Kapou : 10.828
Fidèle Gouandjika : 8.451 / Emile Raymond Gros Nakombo : 2.262
Désiré Bilal Nzanga Kolingba : 73.136 / Xavier Sylvestre Yangongo : 5.252
Sylvain Eugène Patassé Ngakoutou : 11.322 / Théophile Sony Colé : 3.000
Cyriaque Gonda : 3.940 / Ange Maxime Kazagui : 2.058
Guy Roger Moskit : 6.372 / Olivier Emmanuel Gabirault : 968
Timoléon Mbaïkoua : 5.021 / Stanislas Moussa Kembe : 1.484
Régina Konzi Mongo : 4.326 / Jean Baptiste Koba : 1.467
Gaston Mandata Nguérékata : 8.950 / Jean Serge Bokassa : 70.609
Abdou Karim Meckassoua : 16.910 / Marcel Dimassé : 5.926
Jean Barkès Ngombé Kette : 13.826 / Joseph Yakité : 4.260
Selon le rapporteur général de l'ANE, Rufin Julius Ngoadé Baba, sont attendus les procès-verbaux du Tchad et une partie du Cameroun.
Des contestations à la suite de cette publication
Certains candidats à la présidentielle de 2015 contestent les résultats provisoires et partiels donnés par l'ANE depuis samedi 2 décembre.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi à Bangui, une quinzaine de ces candidats ont relevé, après concertation le 3 Janvier, des irrégularités, intimidations et manipulations dans les opérations électorales du 30 décembre en Centrafrique.
Selon Régina Konzi-Mongot, candidate n°12 à la présidentielle, la rencontre des candidats du 3 janvier visait à faire le point sur les irrégularités constatées lors desdits scrutins. Ces irrégularités doivent être corrigées par l'Autorité Nationale des Élections (ANE) au plus vite.
« Durant cette rencontre, chaque candidat a évoqué les irrégularités constatées dans de nombreux bureaux de vote tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays. On a pensé qu'il faudrait prendre le devant pour savoir comment remédier à ces irrégularités auprès de l'instance indiquée à cet effet ».
« Les opérations électorales démarrées depuis le 30 décembre 2015 ont révélé de graves insuffisances d'organisation, de multiples irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, des manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin. Nous (…) refusons d'être complices de cette mascarade électorale, déclarons les opérations électorales non crédibles, exigeons purement et simplement leur arrêt au profit d'un processus concerté, invitons tous les acteurs impliqués à se mettre autour de la table pour définir les modalités pour la sauvegarde de la nation », lit-on dans le communiqué conjoint des candidats contestataires.
Réaction immédiate du gouvernement et de l'homme de la rue
Le ministre en charge de l'Administration du Territoire, Modibo Bachir Walidou, rejette l'idée selon laquelle les élections du 30 décembre 2015 sont entachées de fraudes. Pour lui, la loi autorise chaque candidat à se faire représenter au niveau de l'ANE et dans les bureaux de vote.
Le membre du gouvernement reproche aux candidats le fait de ne pas envoyer leurs représentants assister aux étapes des scrutins depuis les bureaux de vote jusqu'à la Cour Constitutionnelle de Transition en passant par l'ANE.
« Nous fonctionnons selon un code qui a été mis en place de façon consensuelle. Les hommes politiques avaient insisté pour que dans le code électoral, il soit bien dit, au bureau de vote des représentants des candidats sont présents, ils suivent comment le vote se fait. S'ils ne sont pas là, le vote est nul. S'ils n'envoient pas, c'est leur faute. Lorsque le bureau de vote se transforme en centre de dépouillement, il faut que les représentants des candidats soient là. Ce sont eux qui, à la fin avec le président du bureau de vote avec le représentant de l'ANE, valident les procès-verbaux ».
Les Centrafricains n’ont pas tardé aussi à réagir face à la prise de position des candidats à la présidentielle. L'homme de la rue souhaite l'aboutissement de ce processus électoral afin d'avoir un nouveau président issu des urnes.
« Ces candidats qui demandent d'arrêter la publication des résultats veulent amener d'autres problèmes. Nous voulons le changement. J'accepte ce que fait l'ANE. Ce sont ceux qui ne veulent pas le développement de la République Centrafrique. Ils savent que les Centrafricains ont souffert et nous voulons par le biais de cette élection sortir de la souffrance. Les gens qui disent qu'il faut suspendre la publication des résultats, je pense que ce n'est pas bien. Nous devons finir avec tous ces problèmes une fois pour toute ».