Centrafrique une autre guerre s’installe

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Publié le samedi 9 janvier 2016 | Centrafrique Libre

Communiqué de presse du parti USD-COMODES

Depuis qu’il a été révélé des actes de pédophilie pratiqués par des soldats de la SANGARIS et les CASQUES BLEUS de la MUNISCA (français, tchadiens, camerounais, congolais, burundais, rwandais, sénégalais, etc.), aucun pays dont sont issus les soldats accusés n’a ni effectué d’enquêtes et ni pris des sanctions contre ces délinquants mentaux.

Ces pays n’ont rien fait, ce n’est pas une négligence de leur part, parce qu’ils n’ont aucune considération pour notre population.

Aujourd’hui, c’est dans les rangs des soldats du Maroc, du Gabon et de l’Egypte qui viennent à leur tour d’être soupçonnés d’actes d’abus sexuels sur les enfants voire sur les femmes de notre pays. Le SG de la MUNISCA en a parlé, une chose est claire, tout s’arrêtera ici, aucun acte ne s’en suivra.

Mais le parti USD-COMODES dénonce avec force, ces actes qui sont de nature contraire à notre culture. Touché à une culture d’un peuple c’est une offense mais quand cela se répète, c’est la guerre.

En effet, il n’y a pas seulement que les soldats, il y a aussi les ONG, elles sont bourrées de pédophiles et de ces délinquants mentaux sexuels, nous le disons aux demeurants.

Comment pourriez –vous comprendre un seul instant que des gens censés normaux ou civilisés pour certains d’entre eux, venus dans une mission humaine des nations unies qui gouvernent le monde, protéger des populations dans des situations de détresse, abusent de nos faiblesses par des pratiques sexuelles ignobles contre nature à notre culture.

Que les délinquants mentaux au sein de la mission de la MUNISCA arrêtent de nous salir et de nous saccager. La pédophilie n’est pas notre propre.

Notre crise est désormais derrière nous grâce à la mission de SANGARIS et de la MUNISCA que nous honorons ; mais de grâce, la pédophilie sur nos enfants nous met en colère et nous ne sommes pas prêts à tolérer cela et pas moins dans n’importe quel pays au monde.

Nous ne pouvons que compter sérieusement sur la cellule de la communication de la MUNISCA pour mettre fin à ces pratiques qui ne sont pas dignes et qui n’honorent pas la MUNISCA.

D’ores et déjà, nous comptons organiser la défense de nos enfants contre la proximité de ces soldats immoraux.

Fait à Bangui le 7 janvier 16 ; le Président.

Robert ENZA